Cette lésion est située dans un gros galactophore de la région centrale ou sous mamelonnaire, et se caractérise par des axes conjonctifs arborisés et bordés par deux assises cellulaires épithéliales et myoépithéliales. Il s’accompagne parfois d’une hyperplasie épithéliale et d’une métaplasie apocrine. |
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Cette lésion souvent
multiple se situe plus en périphérie dans le système canalaire, et se
caractérise par des axes conjonctifs arborisés bordés par deux assises
cellulaires épithéliales et myoépithéliales. |
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Cette lésion intracanalaire est caractérisée par des axes conjonctifs arborisés bordés par des cellules épithéliales parfois atypiques et une assise très inconstante de cellules myoépithéliales. |
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Lésion plutôt retrouvée chez la femme âgée. Carcinome papillaire développé
dans un kyste, pouvant focalement infiltrer la paroi du kyste. Cette lésion
devient parfois un carcinome infiltrant lorsqu’elle s’étend en périphérie.
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Il s’agit d’une population cellulaire plus ou moins monomorphe, à placement assez rgulier, sans remplissage complet des canaux. L’architecture peut être identique à celle d’un carcinome in situ de bas grade mais il s’agit alors d’un foyer ne dépassant pas 2mm dans son plus grand axe. |
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Ces lésions comportent une prolifération intracanalaire de cellules souvent
très régulièrement disposées, et formant des aspects « rigides » en ponts,
en dentelle, en micropapilles, ou avec des cavités cribriformes. Le degré d’anisocaryose
(irrégularité de taille des noyaux) est faible. |
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Cette lésion est caractérisée par une prolifération intracanalaire de cellules pléomorphes avec atypies nucléaires marquées, souvent associée à de la nécrose (comédocarcinome). |
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Il s’agit d’une prolifération de cellules monomorphes ne comblant pas totalement la lumière des canalicules (persistance d’une petite lumière) |
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Dans le CLIS, la prolifération est beaucoup plus marquée (en « sacs de billes ») avec dilatation nette des canalicules dont les lumières sont comblées par les cellules. |
Le carcinome canalaire infiltrant est gradé (Scarff et Bloom) en fonction
de trois critères : le degré de différenciation selon le pourcentage de
structures glandulaires (bien, moyennement ou peu différencié), le degré d’anisocaryose
des cellules tumorales et le nombre de mitoses par unité de surface. La
tumeur infiltre le parenchyme mammaire et comporte un stroma plus ou moins
fibreux et plus ou moins inflammatoire. Une composante intracanalaire est
souvent associée. |
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Le carcinome lobulaire
infiltrant se caractérise par une population de petites cellules assez
monomorphes avec un cytoplasme peu abondant, infiltrant le tissu mammaire en
files indiennes ou en petits groupes cellulaires. Il est gradé comme le
carcinome canalaire infiltrant. Il est souvent associé à des lésions de
carcinome lobulaire in situ. |
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Ces tumeurs se composent
presque exclusivement de tubules bien formés ou parfois anguleux bordés de
cellules épithéliales avec peu d’atypies. La couche de cellules
myoépithéliales est absente. Il est parfois nécessaire de s’aider d’immunomarquages
pour attester de cette disparition. |
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Carcinome infiltrant d’architecture cribriforme et papillaire avec des axes conjonctifs arborisés bordés par des cellules épithéliales malignes sans cellules myoépithéliales. |
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Cette variété comporte des petits amas de cellules tumorales creusés d’une cavité centrale et siégeant au sein d’espaces clairs de rétraction. La polarité des cellules tumorales est parfois inversée. On observe assez souvent des embols lymphatiques tumoraux. |
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Ces tumeurs peuvent être
d’allure purement épithéliale avec des secteurs adénocarcinomateux mêlés à
des secteurs malpighiens plus ou moins kératinisant, ou être mixtes avec une
composante épithéliale et une composante conjonctive (métaplasie
cartilagineuse ou osseuse, parfois véritable composante sarcomateuse). |
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Dans cette tumeur on distingue deux composantes malignes, épithéliale et mésenchymateuse. Cette dernière peut ressembler à un fibrosarcome, un chondrosarcome, un ostéosarcome, un rhabdomyosarcome, un angiosarcome, ou une combinaison de ces différents sarcomes. |
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Par définition, cette
tumeur doit comporter : bonne limitation, aucune structure glandulaire,
prolifération d’aspect syncitial (limites cellulaires non visibles),
anisocaryose importante, stroma lymphoide dense. Ces tumeurs ont un
pronostic en général assez bon. |
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On observe dans cette
variété, comme dans la forme souvent retrouvée dans les glandes salivaires,
deux types de formations de cavité : des vrais lumières glandulaires et des
" cylindres" contenant un matériel faiblement éosinophile dérivant des
membranes basales. |
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Les cellules tumorales dans
cette variété se regroupent en petits îlots flottant au sein d’espaces
clairs remplis de mucine. Il s'y associe des
cellules tumorales avec mucines intra-cytoplasmiques refoulant les noyaux, donnant un aspect de cellules en
bagues à chaton. |
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Il se compose entièrement
ou essentiellement de cellules tumorales de type apocrine (cellules à
cytoplasme acidophile abondant, un peu granuleux, fortement PAS positif).
Les noyaux comportent des gros nucléoles. |
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C’est une forme de
carcinome infiltrant qui montre l'accumulation de lipides dans le cytoplasme
des cellules tumorales. |
Cette tumeur comporte une
double composante conjonctive et épithéliale. La composante conjonctive est
fibreuse souvent peu cellulaire, parfois myxoïde. Elle abrite des cavités
glandulaires aux lumières souvent étirées parfois virtuelles, tapissées par
une double assise épithéliale et myoépithéliale. |
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Certaines caractères peut rendre l’adéno-fibrome complexe : 1). kystes plus que 3 millimètres, 2). adénose, 3) calcifications épithéliales, 4) métaplasie apocrine. |
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Cette tumeur est observée essentiellement chez les adolescents. C’est un
fibroadénome de grande taille avec souvent une hypercellularité modérée de
la composante conjonctive, sans diminution de la densité de la composante
glandulaire. |
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La tumeur phyllode se distingue du fibroadénome essentiellement sur la base
de la cellularité de la composante conjonctive qui est augmentée avec une
diminution de la densité des éléments glandulaires. Dans la tumeur phyllode
de bas grade, la cellularité conjonctive reste modérée, la densité
glandulaire n’est que peu diminuée, et les atypies des cellules conjonctives
sont minimes ainsi que le nombre de mitoses. |
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Dans la tumeur phyllode de haut grade, la cellularité conjonctive est importante, la densité glandulaire est franchement diminuée, et on observe souvent des atypies des cellules conjonctives avec des mitoses. Parfois, ces lésions se distinguent difficilement d’un sarcome. Seule la composante conjonctive est tumorale |
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Cette lésion macroscopiquement bien limitée se caractérise histologiquement par la présence des différents composants retrouvés dans le parenchyme mammaire normal (lobules, adipocytes, collagène) avec une disposition anormale l’individualisant du parenchyme adjacent. |
Souvent observée en association à d’autres lésions prolifératives bénignes du sein (adénose sclérosante, hyperplasie canalaire, papillome intracanalaire, adénome du mamelon) la myoépithéliose se caractérise par une hyperplasie des cellules myoépithéliales autour de ces lésions dystrophiques, ou autour des canalicules lobules ou autour de certains canaux. Cette lésion est le plus souvent multifocales. |
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Cette lésion bénigne se caractérise par deux composantes : la composante glandulaire est faite de petites cavités revêtues de cellules épithéliales. Ces glandes sont totalement entourées par une composante de cellules myoépithéliales pouvant avoir un aspect de cellules claires ou parfois de cellules fusiformes. Quelques cas peuvent voir survenir une transformation maligne d’une des deux composantes. |
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Cette tumeur maligne rare est faite de cellules myoépithéliales souvent fusiformes avec des atypies cytonucléaires et de nombreuses mitoses. |
Cette lésion est caractérisée par des cellules fusiformes de nature fibroblastique et/ou myofibroblastique s’organisant parfois autour de fentes artificielles pseudo-vasculaire. |
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Cette tumeur est caractérisée par des cavités vasculaires le plus souvent
d’assez grande taille (angiome caverneux) tapissées par des cellules
endothéliales sans atypie. |
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Cette tumeur est caractérisée par des formations vasculaires anastomosées
et tapissées par des cellules endothéliales atypiques. Le diagnostic peut
être difficile avec un angiome dans les formes bien différenciées. |
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Les principales variétés histologiques des
lymphomes extra-ganglionnaires peuvent être retrouvées dans le sein. |
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Des tumeurs
métastatiques d’origines diverses peuvent être rencontrées dans le sein. Le
cas présenté correspond à une métastase de mélanome malin. |
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Cette lésion vaguement nodulaire peut s’accompagner d’un écoulement
mamelonnaire. Elle est faite de galactophors souvent dilatés et présentant
volontiers une hyperplasie épithéliale canalaire, parfois atypique. |