Dermatose
auto-immune acantholytique caractérisée par la
formation de bulles intra-épidermiques suprabasal
(variante vulgaire) ou au niveau de couche granuleuse (variante
superficielle).Les IFD
dans les deux types sont mis en évidence des dépôts
d’IgG interkératinocytaires.
Pemphigoide bulleuse
Dermatose
auto-immune acantholytique caractérisée par la
formation de bulles sous-épidermiques soulignées
par un infiltrat à éosinophiles dans le derme et à
la jonction dermoépidémique. L’architecture du
derme papillaire est conservée. Les IFD
montrent un marquage linéaire en IgG et/ou C3 sur la
jonction dermoépidermique.
Épidermolyse bulleuse
acquise
Dermatose
auto-immune caractérisée par la formation de bulles
sous-épidermiques avec fibrose cicatricielle du derme superficiel.Les IFD
sont comme dans le PB.
Les IFD
Indirect montrent que le marquage est uniquement sur le versant
dermique.
Dermatite
herpétiforme
Dermatose
auto-immune caractérisée par la formation de bulles
sous-épidermiques avec un infiltrat dermique superficiel
fait de neutrophiles réalisant typiquement des microabcès
au sommet des papilles. L’architecture du derme papillaire est
aplatie.
Les IFD
montrent des dépôts granulaires d’IgA sur le
sommet des papilles dermiques souvent avec C3.
Dermatose
à IgA linéaire
Dermatose
auto-immune caractérisée par la formation des vésiculobulles jonctionnelles siège des
polynucléaire neutrophiles et éosinophiles.
Les IFD
montre des dépôts linéaire d’IgA sur la
jonction dermoépidermique avec IgG ou C3 dans 50% des
cas).
Toxidermies
bulleuses
Dermatose
non auto-immune caractérisée par la nécrose
éosinophile de l’épiderme et la formation des
bulles sous-épidermique.
L’épiderme
est acanthosique hypertrophique avec une hypergranulose et une
hyperkératose orthokératosique.Important
infiltrat lymphocytaire en band dense sous épidermique (à
limite inférieure nette) qui obscurcit la jonction dermo-épidermique et grignote les crêtes
épidermiques en leur donnant l’aspect arciforme, avec
présence des corps cytoides dans les couches basses de
l’épiderme.
Lichen
atrophique et/ou pigmentaire
Suite à
l’agression des couches basse, l’épiderme est réduit
à qqs couches cellulaires, contrastant avec les
kératinocytes hypertrophiques et l’hypergranulose.
Lichen
des muqueuses
On
observe ici les mêmes signes du lichen cutané avec
un infiltrat plus riche en plasmocytes. Cette forme est souvent
érosive.
Lichen
bulleux
Il existe
dans cette forme en plus des signes de lichen d’un clivage sous
épidermique s’accompagnante de nombreux corps cystoïde.
Pas d’infiltrat à éosinophiles.
Lichen
nitidus
Cette
forme comprend un élargissement focal des papilles
dermiques avec un infiltrant dense fait de cellules
épithélioides, de lymphocytes et parfois de
cellules géante.
Eruptions
lichénoide médicamenteuse
Les
signes en faveur d’une origine médicamenteuse sont :
Para
kératose, richesse en éosinophiles, kératinolyse
située haut dans l’épiderme, pas d’image
d’acanthose hypertrophique avec hypergranulose, l’infiltrat
est plutôt polymorphe péri vasculaire.
Maladie
du greffon contre l’hôte
Il se
rapproche du lichen par l’agression de la basal avec
vacuolisation et corps cystoïdes, mais l’infiltrat est peu
abondant et pas d’hypergranulose.
Lichen
striatus
On
observe d’acanthose psoriasiforme avec un infiltrat profond
péri-sudoral ou périfolliculaire.
Lichen
scléreux
Il se
caractérise par une bande de derme hyalin sous basale
refoulé vers la profondeur un infiltrat à
prédominance lymphocytaire à limite inferieur
nette.
L’hyperplasie
épidermique psoriasiforme est définie par une
papillomatose régulière due à un allongement
sélectif et parallèle des crêtes épidermiques
tandis que les zones supra-papillaires sont amincies.
La couche
cornée est épaisse feuilletée constituée
de lamelles de parakératose renfermant des amas de
polynucléaires (microabcès), la couche granuleuse
est très réduite.